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Tribune
nanarie : gsper que ca va de ce coté la
ciorale : Coucou mesdemoiselles Na's!
Merci, merci, merci!!
Cà va bien. Noël c'est très bientôt. Et déjà, çà sent le pain d'épices...
BzOo
Naima : Penser à rester vivante. C'est le plus important! Penses y bien fort surtout. Et courage.
-LenaJournal- : Je découvre,jaime beaucoup.Chouett e,ça va me faire de la lecture^^.Bisous
Ilu : Et me revoilà :D
rafa-elle : Bonne Année !
Insomnia : Un énorme bizou et une très bonne année à toi ma pitite Ciorale ^^ J'te souhaite plein de bonnes choses :)
nanarie : slt toi
i'm still alive
j'essaie d'aller mieux
de me reconstruire enfin j'essaie d'aimer la vie
je n'oublie pas joueb je t'oublie pas non plus bizou !!!
inconsciente : Comme ça fait du bien de te voir ici :)
On se croirait sur le dos d'une plume, dans un ciel bleu, duveteux...
indrae : Bizou, en passant, un bizou volé que t'as pas le temps de voir passer !
ciorale : Des pensées à ceux et celles qui viennent encore par ici. Des pensées et des douceurs.
MangakaDine : Trop trop trop trop joli!


Ailleurs sur Joueb.com

Discussions actives
Lundi 18 Mai 2009
Rembobine.
Bleu du ciel. Je file des mots en cadeaux. Je file des histoires et des pensées. J'espère que la pelote de fils sera appréciée. J'ajoute des couleurs. Du bleu. Du vert et de l'argent. J'ai repeint ici. Mon bout d'âme me manque cruellement parfois. Alors, j'y retourne. Les deux pieds en même temps. Et j'y retrouve cette ambiance si différente de celle côté cœur. Mai 2009, un an et me revoilà de retour.
En tête, les tiroirs valsent. Je ne contrôle plus rien. En résultent des rêves bien étranges. Il n'y a pas un matin où je ne me réveille pas troublée par mes nuits. Il me semble bien m'être réveillé en larmes aux yeux. Il n'y a pas longtemps. Il me semble. A vrai dire, au cœur de la nuit, je ne savais plus si c'était dans mon rêve ou la réalité.
Ici, je m'offre une parenthèse. Une parenthèse de passé.
Soufflé par Cio, à 20:50 quelque part "Post-it".
Tout voir? 3 nuages


Mercredi 28 Mai 2008
Et c'est tout.
.

Je me dis qu'il serait facile de juste mettre un point final. Au centre de la première page, il y aurait un point. Et il faudrait imaginer tout ce qui serait venu après. Non, avant. Je m'emmêle et me démêle sans cesse. Les noeuds se forment et se dénouent. Je n'y suis jamais vraiment pour quelque chose.

De toutes ces journées qui filent. Et en retournant en arrière, on se rend compte que les temps changent. Et soi-même en premier. C'est étrange. Comme si tes contours tremblaient, se flouaient et puis. Bam. Ils se redéfinissent d'un coup mais tu ne sais plus trop ce que tu as gardé. Plus trop ce que tu as perdu.

Il faut que je me rende à l'évidence. Je n'aime pas finir.
Et ce sera tout.

Et juste un peu le bien-être de revenir dans ce bleu. Sur ce gris. Quelque part où après tout, sur une autre couleur, c'est toujours un bout de moi.

Soufflé par Cio, à 21:53 quelque part "Post-it".
Tout voir? 3 nuages


Vendredi 29 Décembre 2006
Point final
Doucement, j'ai remonté tous mes mots. Ici. Et Là. Et doucement, je me rends compte que finalement, je finis par être mieux là-bas qu'ici. Quand j'ai commencé, je me sentais libre. Libre de tout dire. Libre de tout faire ici. Et la roue a tourné. Bien sûr, je n'ai pas perdu cette liberté mais maintenant, elle s'exprime ailleurs. Là où les gens me connaissent depuis des années.
J'avais dit qu'un jour, je leur donnerais l'adresse d'ici. Quand je me sentirais prête. Et finalement, je me rends compte qu'ici, c'est mon secret. Alors, je ne dirais rien. Ce petit bout de moi restera encré dans un petit coin de mes pensées. Mais mon secret s'achève ici.
Et puis, çà fait un bout de temps que mes mots ne me viennent plus très bien en tapant sur un clavier. J'ai du mal. Il faut le dire. Et je crois que je veux vivre aussi. Alors, chuuut... c'est les dernières heures de décembre et je m'y arrête. Ici, je ne grandirais plus.
Il est temps.
Mon histoire se termine maintenant.
Et c'est du bout de ma plume que je glisse ces dernières lettres...



J'me tire d'ici.

Et Plif. Plaf. Plouf.
Le temps de garder tous mes mots et...
Abracadabra.
Ce sera vide.
Je ferais table rase.

Ciorale s'en va. Revient Coralie.
Et finalement, c'est peut-être ici
que je donnerais l'adresse de là-bas...

Et quand même.
Je vous souhaite une bonne fin d'année.


Soufflé par Ciorale, à 18:13 quelque part "Post-it".
Tout voir? 22 nuages


Mardi 12 Décembre 2006
12x2= 24
Oh Oh Oh...
J'ai été sage cette année père Noël...

Soufflé par Ciorale, à 12:03 quelque part "Post-it".
Tout voir? 1 nuages


Mercredi 08 Novembre 2006
Non sans mal
Non sans mal, je suis parvenue jusqu'à ma chaise et ma table de cours. Même si j'ai attendu plus de 20 minutes mon petit train bleu pour aller d'une gare à une autre. J'ai laissé passer deux trains avant de pouvoir monter. Les gens s'entêtaient à monter alors qu'il n'y avait plus aucun mm² de libre.

Elle distribuait les magazines de poche, chers à nous autres étudiants... Je crois que j'ai fait l'hystérique en lui sautant dessus. C'est tellement rare que je la voie dans ma fac. On a mangé ensemble après un cours que j'ai trouvé interminable -parce qu'il n'y avait rien de nouveau à connaître. On a failli louper La Défense tellement occupées à parler de tout et de rien. On a arpenté les allées des Quatre Temps en léchant les vitrines... au sens propre. Le Mac Do nous a laissé une enclume sur l'estomac. Et c'est tellement bon quand çà fait longtemps.

Et il y a eu cette petite boutique de savon. On était les premières "clientes" même si on a rien acheté... Les bouts de savon ressemblaient à des bonbons. J'ai demandé s'ils se mangeaient. On m'a dit non. Dommage. Çà sentait vraiment ce qu'il y avait écrit sur l'étiquette: chocolat, fraise, tulipe, pastèque, salade... C'est hallucinant!

Et il y a le Toys'R'Us et sa vitrine de Noël. Ours, pingouins, otaries, poissons qui faisaient de la luge sur un iceberg. Je me suis dit qu'un an s'était très vite passé mine de rien.

Recherche petite fille de huit ans pour aller voir les vitrines de Noël.

Non sans mal, je survis aux premiers jours de novembre. J'ai rendu mon premier commentaire de l'année. En espérant avoir la moyenne. Non sans mal, je me sociabilise et j’ai évité le fou rire. Je croyais avoir une énorme flèche rouge au-dessus de ma tête. Avec écrit dessus: "REGARDEZ-MOI". Pourtant...

Non sans mal, c'est une expression super négative. Je la trouve jolie.

Je crois que je vais demander une place pour aller voir Superbus en concert l'année prochaine pour mon Noël... Papa Noël, tu m'entends?

Je vais aller préparer mes affaires. Vendredi soir, je passe la mer du Nord le temps d'un week-end.
Soufflé par Ciorale, à 20:02 quelque part "Post-it".
Tout voir? 5 nuages


Samedi 15 Juillet 2006
Artifice.


Le mot paraît de circonstances après toutes ces gerbes de couleur qui ont illuminées le ciel jeudi et vendredi. Les lumières de la ville se sont éteintes laissant les feux rouges illuminés mon visage. Il faisait nuit. Et je voyais bien les étoiles. Puis, la péniche s'est installée et la musique a retentit. Un peu trop Louis XIV à mon goût mais.

J'ai pris des photos dont je suis plutôt contente. On s'était assis dans l'herbe. Les uns derrière les autres, les yeux dans la même direction. Et les étoiles, les tortues qui apparaissaient dans mon imaginaire. Et dans le sien, les dreyds de Bob Marley.
Comme Feu d'artifice.

Les plages normandes ont défilé sous mes pieds. Les enfouir doucement sous le sable. Souffler. Les grains de sable dans les yeux et le sel marin qui rentre par le nez. Aucun hésitation à rentrer dans la mer. Tourner le dos aux vagues et plonger tête la première. Juste quelques degrés de différence.
Ce petit homme et son papa avec le même maillot de bain. Et. Marcher un peu. Beaucoup. Pour atteindre les premières écumes de mer. Des crêpes le midi et les chèques restaurants qui s'évaporent... Deux fois dans une même semaine, la route sous mes yeux.
La campagne et les vaches qui paissent dans leur pré. Les maisons qui se succèdent. Et les devantures normandes qui sont pleines de charme. Il y a ce je ne sais quoi... Les rues pavées et étroites. Les ruelles sombres qui débouchent sur un puit de lumière. Les plages de sable à perte de vue. Et les châteaux qui s'érigent au gré des envies enfantines.
Les lettres qui se dessinent sur le sable. Et l'appareil qui crépite.
Sans artifice.

Les matins où je me lève. Les cinq minutes supplémentaires blotties sous la couette, celles que j'apprécie le plus. La demie-heure sans une minute de trop. Et le car. Et le train. Et attendre. Et ce jeudi où j'ai du appeler, parce qu'il y en a un qui est mort. Il a ouvert les portes et sauter sur la voie... juste avant qu'un direct ne passe... Beurk. Les trains bloqués. Et maman qui vient à mon secours.
Les journées remplies. Et celles vides. La fatigue et l'ennui. Les repas du midi passés seule ou non. J'ai mon coin. Me poser sur un banc à côté de la fontaine et me plonger dans un livre juste après avoir manger. Cette ville qui me plaît bien. Mais tout se ferme au fur et à mesure. Les vacances reprennent le dessus.
Et je vais bientôt me retrouver dans une ville fantôme.
Artificiel.

Les sourires de mon neveu. Et tous les changements qui vont avec. Désormais, il crapahute au gré de ses envies. Le quatre pattes ne va plus avoir aucun secret pour lui d'ici août. Mon petit Prince et ses cheveux couleur des blés. Des yeux bleus immenses qui te regardent avec un éclat de rire et un air taquin. Les bras qui se lèvent quand tu t'approches. Et les tatatatata qui laisse s'esquisser un sourire sur mon visage.

Les rues qui se vident et les travaux qui envahissent le quotidien. Tout n'est qu'un vaste chantier routier. Les panneaux déviations qui se succèdent. Les itinéraires bis à emprunter.
Les trains qui te jouent détour. Et les mois d'été sont les plus meurtriers.






Et le coeur couleur marinière.
Blanc.
Bleu.
Blanc.
Bleu.
Blanc.
Bleu.
Et un sourire quand on te dit que tu es jolie.
Soufflé par Ciorale, à 22:29 quelque part "Post-it".
Tout voir? 2 nuages


Lundi 10 Juillet 2006
¤Petits bouts de petits riens¤
Tu es de ma famille
De mon ordre & de mon rang,
Celle que j'ai choisi,
Celle que je ressens.
Dans cette armée de simple gens.

Certains disent que les liens du sang sont les plus forts. Certains disent que la famille c'est sacré. Moi, mon jeu des sept familles n'est pas si simple que çà. Il y a le sang. Oui. Il y a oncles, tantes, cousins. Il y a les fêtes de famille comme Noël. Et, c'est certainement la seule où on se contente du sang comme motif de réunion. La famille, c'est un terme très fermé et pourtant. Ma famille, elle se compose de personnes diverses et variées. Mais on a tous quelque chose en commun. Il y a qu'on a grandi ensemble. Que j'ai partagé mes jeux de petite fille avec eux. Que sa grande soeur pourrait être la mienne. Ce sont ces personnes qui ont été là, qui le sont et qui le seront à chaque palier de mon existence. Et inversement. Et toutes ces amitiés qui se sont développées ont commencé sous le porche d'une école primaire. Je ne compte plus les années. Parce que les grands événements de la vie qui viennent frapper à la porte, on les a vécu ensemble. Le feu dans leur maison. La mort dans la mienne. Le mariage chez eux. La naissance chez nous. C'est çà ma famille.

Et tu prends les bonheurs
Comme grains de raisin
Petits bouts de petits riens

Juste que. Je ne pourrais plus me passer d'eux.

Et les bords de mer qui m'ont ouvert les bras. Le soleil qui tape dans le dos. Les galettes englouties. Les pavés qui ont tordus mes chevilles. Les photos de tout et de rien. Et nos mains qui forment une étoile. Je dois encore récupéré la photographie. Je l'ai enfin mon étoile. Dix doigts réunis. Dix doigts qui se connaissent depuis pratiquement une éternité. Dix doigts qui se sont écrits. Dix doigts qui se sont croisés les uns pour les autres. Et qui le font encore. Au moins jusqu'à mercredi. Les kilomètres pour arriver dans la Manche. Et y aller. Droit devant. Parce que l'eau n'était pas froide. Parce que ce n'était pas si dur de rentrer toute entière. Parce qu'on a nagé et que çà faisait longtemps que je n'avais pas goûté le sel marin.

La coupe d'une monde que l'on a regardé. Et... je ne suis pas mécontente que la France ait perdu. Parce que ce n'est pas une belle victoire. Tout simplement. Mais quand même... Trézéguet, il a pas été très doué. Rater ce but. Un attaquant en plus... :) On ne refait plus le monde. Et puis, la Terre tourne. Comme le ballon.

Un cadeau d'anniversaire qui met le sourire au bord des larmes. Et c'est fou ce que çà me fait plaisir. Parce que j'espère qu'ils fileront le grand amour. J'aurais trop de peine à la voir s'éloigner de ma famille. A la voir s'éloigner de moi. Il y a des gens qui débarquent dans vos vies. Et vous les connaissez depuis toujours. Comme elle.

Le trajet Yvelines-Normandie qui s'est fait à la vitesse de l'éclair. Et on comptait les vaches. On a gagné. Le jeu des départements aussi. Comme lorsqu'on est petit et que nos parents nous apprennent les numéros. Pour nous occuper. 21. Côte d'Or. Comme le chocolat, oui. Et les chansons qui finissent par tourner en boucle, et çà me lasse.

Demain, les pieds reprendront le chemin du travail. Demain. Après-demain. Et encore un jour. Petite semaine en perspective. En attendant de voir les feux éclater dans le ciel.

Et il y eut un soir. Et il y eut un matin.

Malgré tout ces bons moments, la vie frappe encore plus fort. Encore plus loin. Parce que ce soir, l'amie de ma maman a appelé. Sa fille a une tumeur. Et c'est trop injuste. Parce qu'elle a déjà perdu un enfant de ce mal. Elle a mon âge ou presque. Des fois, çà peut-être une vraie s*l*pp*. Mais la médecine a évolué. Il ne reste plus qu'à espérer très fort. Et surtout, ne pas partir défaitiste.

Carpe Diem.

C'est les phrases idéalistes qu'on écrit sur nos agendas. C'est ces phrases dont on oublie le sens trop tôt. Trop vite. Alors, profites. Et profites bien.
Soufflé par Ciorale, à 21:28 quelque part "Post-it".
Tout voir? 2 nuages


Dimanche 18 Juin 2006
Je m'en vais.
--> Avant la fin du jour.

Parfois on y pense. Non. Souvent, j'y pense. Mais j'ai jamais le courage de les écrire. Ces trois petites lettres. Un mot qui pourrait paraître insignifiant perdu dans tout un tas de mots. Et pourtant. Pourtant. Seul, il prend tout son sens.
Fin.
Parce qu'il y a des jours où. Tout nous passe par dessus la tête. Envie de rien. Plus envie d'ici. Et pas forcément envie d'ailleurs. Tu te dis que tu pourrais vivre sans. Puisque tu as vécu 18 années sans connaître. Alors pourquoi? Pourquoi maintenant, il y a ce doute. Ce doute à écrire ces trois petites lettres.
Fin.
Ecrire ma vie. Ici ou sur un cahier. Ce n'est pas un problème pour moi. Etant donné que c'est d'abord sur le cahier. La plupart du temps. Parce que l'encre se vidant sur le papier s'est joli. J'aime voir les lettres se former aux mouvements de mon poignet. Alors, bien sûr il y a ici. Mais il y a là-bas. Ou il n'y a que moi.
Je me suis demandé ce qui m'avait poussé à venir ici. J'ai toujours pas de réponses. Partir ne me gênerait pas tellement. Je pense. Mais tout quitter. Je ne pourrais pas. Partir, quitter. C'est la même chose me direz-vous. Oui. Ou non. Pas exactement. Partir c'est tourner les talons et tout laisser derrière soi. Quitter. C'est quitter ce à quoi l'on tient. Ces mots, ces personnes, ces découvertes faites au fil des mois. Quitter c'est laisser un bout de soi. Partir n'implique rien. Rien d'autre qu'un retour. Pourquoi pas.
Quitter c'est définitif. Pour moi. On ne revient pas quand on quitte quelque chose. On ferme la porte à clé. Et on jette la clé dans l'eau. On la regarde couler. Et ne jamais la retrouver.
Fin. On part? Fin. Je vous quitte?
Et j'écris. J'écris. Et je tourne en rond. Parce que je n'arrive pas à prendre ma décision. Je ne dois pas vraiment vouloir. Oui. Mais. Je me laisse l'été pour souffler. Et on verra. Septembre me dira. Mais en attendant, mon joueb prend des vacances. Et le cahier reprend du service. Parce que mes journées vont se suivre et se ressembler. Et que je ne vais pas passer ma vie à parler du boulot. Alors... Pause vacances. Histoire de souffler. Beaucoup. Et de faire le plein de nouvelles images.
Alors au final, je ne pars pas vraiment. Et je ne vous quitte pas. Je prends des vacances. Tout simplement. Mais en attendant, si vous le trouvez trop vide mon joueb acidulé, n'hésitez pa à le remplir...
A bientôt.
à vous tous.
(même si la plupart de vous est toutes... il parait que le masculin l'emporte...)
Et finalement tu vois. Je ne pars pas. Je ne te quitte pas. Je m'en vais. Un peu. Beaucoup. Pas lontemps. Mais quand même.

] Je ne suis pas encore mort
On ne s'est pas entretués
Alors je selle ma monture
Je repars à l'aventure [

Cali. Je m'en vais.

Soufflé par Ciorale, à 18:59 quelque part "Post-it".
Tout voir? 15 nuages


Samedi 10 Juin 2006
D'ici et d'ailleurs. De sable fin.
Il fait beau. Chaud. Et.
C'est les vacances. Plus rien à penser. Mon neurone est parti sur une autre galaxie. Loin. Loin.

Rien qu'une envie. S'étaler dans l'herbe et ne plus bouger. Regarder le ciel bleu. Sans aucun nuages et rêver.

Parfaire le bronzage commencé en avril. Et. Et rien. Ou plutôt si. Plein de choses. Qui s'enchaîne et se déchaîne dans cette petite période de liberté. Parce qu'il y a le rendez-vous à la banque. Le coiffeur. La formation. Le repérage. Aller chercher mes notes. Profiter de mon neveu. Et de ma soeur. Voir des gens. Aller à la mer. Au moins une journée. Et les boutiques. Aller chercher un cadeau de fête de mère -parce que oui, je suis super en retard- et celui de la fête des pères.... Et penser très fort à mon amie d'enfance. Parce qu'il faut qu'elle ait son concours. Absolument. A la folie. Ce serait trop triste si. Mais chuuuuuuuut. N'en parlons pas.

Et entre temps. Une visite à Paris. Ou peut-être un peu plus. La capitale. Et la chaleur suffocante des couloirs de métro. Comme une envie pressante de respirer. Tomber dans les pommes. Ou presque. Quand on ne sait plus vraiment si on est conscient ou pas. J'aime pas. Et avec cette chaleur, il y a des secondes qui s'éclipsent de ma vie. Comme si elles étaient ailleurs.
Soufflé par Ciorale, à 20:23 quelque part "Post-it".
Tout voir? 2 nuages


Dimanche 28 Mai 2006
Je crois bien que je ne t'ai rien demandé.

Rien. Demander. Et. Pourtant.
Parce que cette photo n'est pas de moi. Mais de .

Je ne t'ai pas demandé de me prendre la main. Ni de sécher mes larmes. Je ne t'ai pas demandé de me prendre dans tes bras quand rien n'allait. Je ne t'ai pas demandé de venir taper à ma porte avant d'aller te coucher. Je ne t'ai pas demandé les câlins et les baisers. Je n'ai rien demandé.
J'ai réclamé tes bras et ton amour. J'ai réclamé ta tendresse et tes histoires. J'ai voulu grimper sur tes genoux et te tenir la main. Je ne t'ai pas demandé de me soigner quand j'avais mal. Je ne t'ai pas demandé de venir me border tous les soirs. Je ne t'ai pas demandé de m'emmener à l'école.

Je n'ai pas non plus demandé à être ce que je suis. Et pourtant je le suis.

Je ne t'ai rien demandé. Et tu m'as tout donné.
Alors même si des fois, je voudrais te demander de te taire et de me laisser tranquille. Même si des fois, je voudrais claquer la porte derrière moi et m'envoler loin.
Même si çà me fait sourire les coups de téléphone à tout va.

Bonne fête. Maman.

Soufflé par Ciorale, à 10:44 quelque part "Post-it".
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Dimanche 21 Mai 2006
Mai-Juin... A toute vitesse...

Tu sais que le 18, c'était ma fête? Non. Ça m'étonne pas. Personne ne le sait. C'est pas écrit dans le calendrier. Et c'est peut-être aussi parce que j'ai rien d'une sainte. De toute manière, c'est pas comme si çà me gênait. Tous les ans, c'est la même chose. Il n'y a qu'Yves Rocher pour s'en souvenir.
Tu sais que j'ai fini tous mes devoirs à rendre? -presque, encore un à rédiger mais les grandes lignes sont là. Ne me reste plus qu'à attendre mes notes. Même si je sais que dans mes options j'ai cartonné. Les lettres classiques çà rapporte toujours plein de points. Mais. Maintenant autre chose commence. J'ai mon programme qui commence à s'alourdir.

Parce que:

Lundi 29:   12h30-14h > Partiel d'anglais.
  17h30-19h30 > Partiel de grec.

Mardi 30:   10h30-11h30 > Partiel d'Introduction aux cultures de
l'Antiquité latine.
  11h30-12h30 > Partiel, le même mais en grec.
  15h30-17h30 > Partiel de Farce et Tragédie.

Mercredi 31:    11h-13h > Partiel de Lecture d'une oeuvre, Maupassant,
Une Vie.

Vendredi 02 juin:  8h30-10h30 > Partiel de Stylistique.
 10h30-12h > Partiel de Féminin/Masculin dans les
textes Antiques.

Lundi 05 juin:  10h30-12h30 > DST de Poésie du XVIème siècle. [Avancé au 29 Mai]

Jeudi 08 juin:  14h-18h > Partiel de poésie du XVIème siècle.

Vendredi 09 juin:  9h-13h > Partiel de poésie du XXème, Apollinaire, Alcools.

Me reste encore, mon partiel d’espagnol (3h) qui sera le samedi 10 juin. Et celui de littérature comparée (4h), le 9. De 14 à 18h. Priez pour moi. Et envoyez moi toute votre inspiration...

Soit un total de : 12 épreuves.
Et de 28 heures à passer en tête-à-tête avec mes copies. Lalalalala.

Et samedi, j'avais les yeux dans les manèges. Pas si grandioses que çà. Mais. C'était la "fête foraine" de ma petite ville - à ce qui paraît, on est une ville maintenant. Et la barbe à papa à la pêche... Mmmmm... Tout ce sucre. Et des churros. Même que. Maintenant que je travaille pour la mairie, une fois par semaine, je connaissais du monde. Et çà m'a changé. J'ai vu le cadeau idéal pour la fête des mères. Un triptyque de tableau dans les tons exacts de mon salon. Malheureusement, le prix était pas dans mes cordes... Et le feu d'artifice. Tu me crois si je te dis que le thème de cette année, c'était les étoiles? C'était joli. J'aime. Peut-être aussi parce que cette soirée, je l'ai passé avec des gens que je connais depuis toujours. Que sa maman rappelait à ma maman qu'elles emmenaient nos grandes soeurs à l'école ensemble. Et nous on était dans leurs bras. Alors t'imagine?

Finalement... je m'efface. Et je trouve çà drôle le besoin que j'ai de rendre compte des mes occupations ici. Il faut croire que de cette manière, je n'ai pas le choix. Il faut que je travaille. Sinon, on va me tomber dessus!^^ LOL.

Parce que dans deux semaines. Ce sera les vacances...

Disons donc, qu'à partir du 9 juin, je serais beaucoup plus disponible. Mes passages vont certainement se faire plus rares. Voire absents pendant quelques temps. Parce qu'il faut absolument que je cartonne à ce semestre. Mieux vaut prévenir que guérir.
Soufflé par Ciorale, à 20:55 quelque part "Post-it".
Tout voir? 7 nuages


Dimanche 14 Mai 2006
Côté cour. Et côté jardin.

Ouverture sur jardin

On avait dit que 2006 verrait nos un an. Pour pas mal de choses, en fait... Et aujourd'hui, voilà. C'est mon premier anniversaire. 14 mai. Et j'aime avoir un anniversaire au milieu du printemps. Cà fait tellement. Tellement plaisir.

Et le temps a filé sur la toile comme dans la vie. Et en un an, des choses ont changé. Et j'aime à penser que c'est sûrement grâce à ici. Alors, un peu grâce à vous aussi.
Mon premier article remonte à une année. Déjà. Et quand je me relis, parfois, je souris, parce que. Peut-être qu'il aurait fallu commencer par dire que je n'ai jamais été capable de tenir un journal intime. Pas même un mois. C'était un samedi. Et je n'avais pas encore touché un volant.

Je devrais peut-être dire tout ce qui a changé... Moi. D'abord moi. Parce que j'ai appris qu'il fallait grandir et que ce n'était pas si mal que çà. Même si. Il y aura toujours un si. Parce qu'on ne renie pas ce qu'on est. Et un enfant perdu même retrouvé reste toujours un enfant.
Il y a eu ce permis que j'ai enfin eu. Et je n'avais pas commencé à conduire l'année dernière. Non. J'angoissais pour mon évaluation. Et çà me fait sourire. Parce que maintenant, c'est la liberté. C'est sortir sans se demander qui va me ramener. Et c'est agréable. Vraiment.
Et ce lundi de pentecôte... qui n'était pas férié l'année dernière. Mais je m'en fichais je crois bien. Je n'avais pas cours le lundi. Cette année par contre...

Et je crois que je suis partie pour écrire -peut-être- le plus long article qui parle de moi. A la première personne. Pour une fois. Alors, continuons... vous et moi. A parler de moi.

Je me fais moins timide. Et j'ose plus. I think. Autonomisation. Même si je ne sais pas si ce mot existe. Peut-être que je vais plus facilement vers les gens. Et je crois que je peux l'affirmer. Parce que c'est ici que j'ai appris à aller vers les gens. Je crois. Il y a un an. Je n'osais pas laisser de mots ailleurs que chez moi. Et petit à petit. Cà s'est fait. Mais doucement. Alors, maintenant, je me dis que je n'ai rien à perdre. Et plutôt tout à gagner. Mais. Je reste tout aussi méfiante. Parce que la confiance c'est sacré. Et c'est la meilleure chose que je peux accorder à quelqu'un.

En un an. Il y a eu les amitiés éprouvées. Les amitiés brisées. Les clin d'oeil. Et les sourires. Il y a eu les demi-tours dans la rue parce que. Il y a eu les films à deux. Trois. Quatre. Où l'on a rit. A n'entendre que nous. Il y a eu cette mise entre parenthèse des études. Parce que. Il y a eu le temps de réfléchir à plus tard. Le temps de se poser pour ou contre.

Et un an plus tard, il y a plus de monde dans ma vie. D'abord mon neveu. Parce que c'est ma rencontre la plus importante de l'année. Quoiqu'on en dise. Et après, il y a vous. Au fur et à mesure des lignes. Au long des jours et selon les humeurs. Les mots d'encouragement et les sourires pour remonter le moral.

Alors, je ne ferais que vous nommer. Et un peu plus. Aussi. MamzeL Lu parce qu'il y a de ces rencontres qui se font sans qu'on ne demande rien. Et c'est une jolie rencontre que j'ai faite. Et on apprend à grandir aussi... Ninou, un énorme bout de gâteau au chocolat bonheur du bout de la France. Nanarie, toujours un mot en passant; et çà me fait plaisir. Bonne chance. Rafaelle, un peu d'admiration parce que çà ne devrait pas être si difficile d'aimer... ;-). Indrae, le petit oiseau aime les contes de fées qui sortent de droit du bout de tes doigts. Slick, parce que c'est d'abord ta playlist que j'ai aimée et tous les fous rires d'après. Fru parce que ton joueb il est jouli comme tout avec tes beaux dessins! Mondaye, et je sais pas quoi dire d'autre... à part qu'elle règne sur un royaume hors du commun, le sien. Une étoile filante, à y bien repenser, je crois que c'est ce joueb que j'ai vu en tout premier. L'étoile a filé en dehors de cette sphère pour en gagner une autre... Mais... je sais par où regarder. Julien, d'abord MamzeL Lu et après une belle bannière! ;) Et même... qu'est-ce qu'elle est jolie. Naïma, parce qu'on s'échange nos humeurs toutes les deux. Et puis, il y a les bisousrires...

Et tout plein d'autres. Je ne vous oublie pas. C'est certain. Mais ne m'en voulez pas. Enfin, pas trop. A vous que je lis. Parfois, sans rien dire, parce que il n'y a rien à dire. Juste ces mots à admirer. Se les imprégner au fin fond des paupières.

Même si des fois, je me dis que j'en ai marre d'ici... je ne me vois pas ailleurs. Pas pour l'instant. Il me faut un coin pour épancher mes états d'âme. Le papier et le stylo aident. Oui. Les feuilles se noircissent. Bien sûr. Mais le papier ne pourra jamais me renvoyer un sourire. Alors en attendant...

En attendant je reste là et je continue de rêver à demain. Je continue de dissimuler mes yeux tristes derrière mes sourires. Et je croise les doigts pour. Pour tout. Pour rien. Pour me réveiller le matin -encore longtemps. Pour ne pas avoir à pleurer avant la fin de la journée. Des petites choses qui viennent en tête. Parfois. Et aimer les petits plaisirs. Et les grands aussi. Évidemment.

Et en fin de compte... pour rester un an au même endroit, il faut d'abord si sentir bien... Et, il faut croire que je suis bien. Ici.

Alors... Joyeux Anniversaire petit joueb de moi.

Soufflé par Ciorale, à 11:16 quelque part "Post-it".
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Samedi 22 Avril 2006
De soleil à soleil,
--> Il n'y avait que moi.

Redessiner le contour de mon monde du bout des doigts. Deviner les meubles dans l'obscurité. Jouer avec les ombres et retrouver mon lit. Ce matin, redécouvrir la maison. Et le jardin surtout. Les tulipes ont ouvert leur corolles. Le lilas commence à fleurir. Et l'herbe est verte. Le soleil est là. Je l'aurais finalement ramené dans mes bagages. Dehors, il fait doux. Même bon quand on se pose au soleil.
Respirer la bonne odeur. Et passer à autre chose.

Pas mal de choses à raconter. Mais après. Un peu plus tard. Quand je me serais posé et que j'aurais profité du soleil. Pas aujourd'hui. Peut-être demain. Et encore...

C'est bon aujourd'hui d'être en vie.

Soufflé par Ciorale, à 15:14 quelque part "Post-it".
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Mercredi 12 Avril 2006
Pause: Vacances.
--> Je vous écris ces quelques mots pour...

A bientôt...

Sur ces derniers mots, je vous souhaite -à vous, gens de la zone C. et B. à partir de samedi- de bonnes vacances. Amusez-vous bien et profitez-en malgré les devoirs et autres qui vous attendent. Pour ceux qui n'ont malheureusement pas de vacances, je vous souhaite bon courage. Qu'il vente, qu'il pleuve, qu'il neige ou qu'il fasse un temps digne du mois de juillet, keep the smile. S'il-vous-plaît. Et ne m'oubliez pas trop vite... Écrivez pas trop non plus... lol! En rentrant, je reprendrais les cours étant donné que le Cpe est mort -Quoique... rien n'est jamais sûr... et j'aurais plein de choses à faire au dernier moment. Évidemment! Parce que je fais tout au dernier moment... Humhumhum

Oui, oui, je me résous à vous laisser le temps de 10 jours.
Je vous embrasse fort. Et vous allez me manquer... certainement.

Ciorale.

-Je vous laisse les clés-

Soufflé par Ciorale, à 00:04 quelque part "Post-it".
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Dimanche 02 Avril 2006
C'est la vie qui te répond

Et le sable chaud sous les pieds.

J'ai un énorme sourire sur le visage. Dans 10 jours. Je m'en vais. Oh! Pas trop loin. Juste au bout de la France. Là où les gens sortent en tee-shirt. Là où ils attrapent déjà des coups de soleil. Là où. Je changerais d'air. Et de paysage. Parce que j'en ai marre de ma campagne. Surtout quand çà fait un mois que j'y suis. Parcourir le bitume brûlant. Marcher à l'ombre. Ou non. Profiter d'un vrai printemps. Pour que la bonne humeur reparte. Parce qu'ici ou là, il y aura toujours ces personnes qui se battront pour leurs convictions. Les voies de chemins de fer seront peut-être bloquées. Peut-être que je ne pourrais pas partir à l'heure. Mais tu sais quoi? Je m'en fous. Complètement. Parce que maintenant. C'est le tout pour le tout. Et une semaine de plus ou de moins. Ça peut tout changer. Alors. Tant pis.

Méditerranée me voilà!

Alors voilà, profiter des premières vacances de l'année. Même si je reste en famille. Et le TGV, c'est super. Juste trois heures pour faire des kms et des kms. Le temps que je rédige une dissert. Au moins, je devrais travailler en un temps imposé. Et ce n'est pas plus mal. Vraiment.
Et je voudrais déjà y être.

*~*¤*~*

Mais le soleil a envahi mon ciel, ici aussi. Le manteau va prendre la direction du placard. Ressortir la veste. Diplodocus. Parce que ma soeur. Me promener en violet partout. Pouvoir dire "J'ai chaud" quand le soleil réchauffe les vitres de la voiture. Voir le thermomètre s'affoler. Même que 20°.
Alors... je crois que ce fameux proverbe
"En avril, ne te découvre pas d'un fil" va rester dans le fin fond du tiroir. Le soleil, je n'en ai jamais assez. Cà fait sentir les vacances.

Et cette semaine s'annonce chargée. Très. Un peu. Beaucoup. Passionément? Peut-être pas non plus. Mais.

Dans dix jours. Dix petits jours. Je change d'air. De région. Et quand il faudra repartir, mes yeux regarderont vers l'arrière. Vers la mer. Vers le quai. Parce que.

Je ne veux jamais partir.

Soufflé par Ciorale, à 13:49 quelque part "Post-it".
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