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Artifice.


Le mot paraît de circonstances après toutes ces gerbes de couleur qui ont illuminées le ciel jeudi et vendredi. Les lumières de la ville se sont éteintes laissant les feux rouges illuminés mon visage. Il faisait nuit. Et je voyais bien les étoiles. Puis, la péniche s'est installée et la musique a retentit. Un peu trop Louis XIV à mon goût mais.

J'ai pris des photos dont je suis plutôt contente. On s'était assis dans l'herbe. Les uns derrière les autres, les yeux dans la même direction. Et les étoiles, les tortues qui apparaissaient dans mon imaginaire. Et dans le sien, les dreyds de Bob Marley.
Comme Feu d'artifice.

Les plages normandes ont défilé sous mes pieds. Les enfouir doucement sous le sable. Souffler. Les grains de sable dans les yeux et le sel marin qui rentre par le nez. Aucun hésitation à rentrer dans la mer. Tourner le dos aux vagues et plonger tête la première. Juste quelques degrés de différence.
Ce petit homme et son papa avec le même maillot de bain. Et. Marcher un peu. Beaucoup. Pour atteindre les premières écumes de mer. Des crêpes le midi et les chèques restaurants qui s'évaporent... Deux fois dans une même semaine, la route sous mes yeux.
La campagne et les vaches qui paissent dans leur pré. Les maisons qui se succèdent. Et les devantures normandes qui sont pleines de charme. Il y a ce je ne sais quoi... Les rues pavées et étroites. Les ruelles sombres qui débouchent sur un puit de lumière. Les plages de sable à perte de vue. Et les châteaux qui s'érigent au gré des envies enfantines.
Les lettres qui se dessinent sur le sable. Et l'appareil qui crépite.
Sans artifice.

Les matins où je me lève. Les cinq minutes supplémentaires blotties sous la couette, celles que j'apprécie le plus. La demie-heure sans une minute de trop. Et le car. Et le train. Et attendre. Et ce jeudi où j'ai du appeler, parce qu'il y en a un qui est mort. Il a ouvert les portes et sauter sur la voie... juste avant qu'un direct ne passe... Beurk. Les trains bloqués. Et maman qui vient à mon secours.
Les journées remplies. Et celles vides. La fatigue et l'ennui. Les repas du midi passés seule ou non. J'ai mon coin. Me poser sur un banc à côté de la fontaine et me plonger dans un livre juste après avoir manger. Cette ville qui me plaît bien. Mais tout se ferme au fur et à mesure. Les vacances reprennent le dessus.
Et je vais bientôt me retrouver dans une ville fantôme.
Artificiel.

Les sourires de mon neveu. Et tous les changements qui vont avec. Désormais, il crapahute au gré de ses envies. Le quatre pattes ne va plus avoir aucun secret pour lui d'ici août. Mon petit Prince et ses cheveux couleur des blés. Des yeux bleus immenses qui te regardent avec un éclat de rire et un air taquin. Les bras qui se lèvent quand tu t'approches. Et les tatatatata qui laisse s'esquisser un sourire sur mon visage.

Les rues qui se vident et les travaux qui envahissent le quotidien. Tout n'est qu'un vaste chantier routier. Les panneaux déviations qui se succèdent. Les itinéraires bis à emprunter.
Les trains qui te jouent détour. Et les mois d'été sont les plus meurtriers.






Et le coeur couleur marinière.
Blanc.
Bleu.
Blanc.
Bleu.
Blanc.
Bleu.
Et un sourire quand on te dit que tu es jolie.
Soufflé par Ciorale, à 22:29 quelque part "Post-it".

Douceurs

  passionnee-par-les-reves
passionnee-par-les-reves
16-07-06
à 00:07

J'ai tout lu, en zigzag et j'ai été coupé, mais tout. Hum ce parfum de vacances, et d'artifice qui joue un peu partout :)

  ciorale
ciorale
16-07-06
à 20:40

Re:

En zigzag et ce n'est pas rès grave. Parce que. De tout. De rien. Mais pas de connecteurs logiques. Comme une odeur de vacances et quatre jours en dehors du quotidien. Artifice. Et tout le reste.




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