"Hier, c'est le passé;
demain, c'est le futur et
aujourd'hui c'est un cadeau:
c'est pour çà qu'on l'appelle présent."
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Le soleil qui brille et qui chauffe derrière la fenêtre.
Le soleil qui me frôle et ne me réchauffe pas.
Ce courant d'air glacial qui s'immisce et qui me refroidit.
Envie subite d'aller se pelotonner sous la couette.
A regarder par la fenêtre, on se croirait en été.
Pas un seul nuage à l'horizon; rien que du bleu.
Du bleu et du jaune.

Le temps part en vrille. Il nous joue de mauvais tour. En août, on se croyait en novembre. En septembre, on pourrait être en mai. Si même les saisons se mettent à disjoncter, comment on fait? Et retomber sur des paroles d'enfants dites en toute innocence. Et si vraies.

On a tendance à l'oublier un peu trop. Chaque jour qui vient est un présent. Peut-être que demain, on aura plus l'occasion d'employer du futur. Il faut prendre les choses comme elles viennent et tenter de ne rien regretter. Tenter, je dis bien, parce qu'il y a toujours de regrets. On a tous cette petite phrase collée sur le bout de la langue et qui revient souvent: Et si j'avais fait çà plutôt que çà?

Une route à suivre. Un itinéraire à tracer. Ne pas se tromper car il s'agit de son itinéraire. S'arrêter lorsqu'il le faut.Ou bien continuer tout droit. Et lorsqu'on se perd, toujours prendre la première à droite.

Je suis fâchée avec les verbes conjugués. Mes phrases me viennent toutes à l'infinitif. Je me demande bien pourquoi. Pourquoi ce que j'écris ne se conjugue pas en "je"? Je suis fâchée avec le temps aussi. Il va trop vite pour moi.