C'est étrange. Aujourd'hui, rien qu'un petit événement pas bien important m'a fait pensé que tiens... çà pourrait être un film. Et puis, c'est pas comme si çà m'arrivait jamais.

C'est deux quais de gare. Deux trains fenêtre à fenêtre. L'un partant vers la droite, l'autre vers la gauche. C'est nous qui communiquons par signe à travers les vitres. Fenêtre à fenêtre. Juste un fou rire qui nous prend avant que les portes ne se ferment. Un dernier regard, un au revoir de la main. Et chacune de son côté. Et là, on entend très bien le "Coupez!". Parce que je crois que çà me ferais autant plaisir de la refaire demain. Aller prendre le train pour rentrer chez soi. Face à face. Mais pas le même quai. Et la même habitude: Le mp3 sur les oreilles.

Et après, évidemment, j'ai pas pu m'empêcher de me faire mes films. De repenser ceux que j'ai vu. D'imaginer ceux que je verrais. De deviner mes prochaines scènes dignes de celle-là. De penser à une petite fille de huit ans qui danse devant les caméras...

Et çà y est. Repos. Plus de stylo à tenir pendant au moins une semaine. J'ai mal à mon poignet. J'ai foiré mes pariels. Mais ils sont finis... :-D

3 petites semaines...

Et quand on noit le poisson, il y a juste de la déception.