Le train, çà fait poser les mots.

Le train qui file. Vite. Plus vite. Le soleil qui réchauffe les joues au travers de la vitre. Les arrêts que je connais par coeur. Pas envie de faire de belles phrases. pas envie de connecteurs logiques. C'est pour après. Juste envie aligner les lettres sans trop savoir où je vais.

Et les gens qui courent sur le quai pour avoir le train. Les jours de grève... Ah... les jours de grève... On s'habitue vite. Il suffit d'adapter son emploi du temps. De se renseigner la veille. Et normalement, tout roule. J'ai eu les trains que je voulais à l'heure que je voulais. Point. Presqu'un jour comme les autres. J'aime bien les jours de grève. Mais qu'13 heures. ^_^

Le paysage défile par les vitres. Il défile tâché par les fenêtres. Les écouteurs sur les oreilles. On me présente Léa. Elle est paresseuse, parisienne aussi, à ce qu'il paraît.

Les "allos" fusent, suivis de "je suis dans le train". Comme moi. Et à l'autre bout du fil, il se passe quoi? Et il y a aussi ces gens qui se croient tout permis. Ceux qui sifflent près de vos oreilles, ceux qui déblatèrent en hurlant leur programme de la journée au téléphone. Cà, j'aime moins. Il y a aussi ceux qui refont le monde en 45 minutes. Sourires.

Les grèves de train à 17h30. Tout de suite. C'est moins bien. Parce que çà fait un peu effet boîte de sardine. Mais au moins, on est au chaud! ^_^

Mon bracelet brésilen du Brésil me porte bonheur. Même pas une semaine qu'il a traversé l'Atlantique, et il fait effet. Un devoir à rendre en moins. tout de suite, je respire mieux. Une assez bonne note dans une de mes matières à coeff important... 4 quand même. C'est toujours bien parti pour le partiel. La fêter avec des skittles... Enfin.