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Six feet Under.
Je suis triste et fâchée.
Je suis déprimée et fatiguée.
J'ai les larmes aux yeux et le sourire dans les chaussettes.

J'la comprends pas. Je la comprends plus. Faut croire que les fins d'années ne sont bonnes qu'à révéler les désillusions d'amitié. Et six ans vont partir en fumée. Parce que je crois avoir fait beaucoup d'effort. Mais que depuis le temps que çà dure, j'en ai assez.
Une sale gueule quand tu arrives. Sans que tu ne saches vraiment pourquoi parce que madame ne daigne pas te le dire.
Je voudrais te griffer au visage, t'arracher les yeux et t'hurler toutes mes larmes à la figure.

C'était pas le moment pour que je me remette en cause. C'était pas le moment. Pas en plein milieu de tout çà. Pas au milieu de tout ce qu'il y a à faire. T'avais pas à me faire çà. Surtout que je n'ai rien à me reprocher. J'ai cru que c'était ma faute. Que tout était de ma faute. Je sais que j'ai ma part de responsabilité. Mais c'est pas une raison de me plomber. T'es loin d'être une sainte. Et il faudrait faire attention. parce que je voudrais que toutes tes sautes d'humeurs te reviennent en pleine figure un jour. Pour voir comment c'est désagréable...

J'ai pris ma décision. Et peut-être que çà te forcera à me parler. Même si c'est pour me cracher des insultes au visage. Même si c'est pour finir en pleurs, au moins tu l'auras dit. Au moins tu l'auras fait. Et je ne suis plus à quelques larmes près.
Alors, je vivrais ma vie sans faire attention à la direction que tu prends. Dès lundi. J'en ai assez de faire semblant. Mais je ne dirais rien. Parce que tout a commencé pour je ne sais quelle raison. Et je sais très bien comment tu fonctionnes. Depuis six ans. Tout va me retomber dessus.

Et j'ai pas besoin de çà. Pas en ce moment où mes espoirs sont plus que bancals. Au moment où la licence avec mention s'enfuit à toutes jambes. Parce que je n'aurais que 5 de moyenne. Et même si ce n'est qu'une matière... il faut la compenser. *Sujet facile* Tu parles... J'aurais mieux fait de fondre en larmes..
.
Soufflé par Ciorale, à 16:10 quelque part "Pensive Pensine".

Douceurs

  Naima
Naima
17-12-06
à 15:05

C'est si fatiguant tout ça. Les cours. Et qu'on a vraiment pas besoin du reste, quand il faudrait juste une épaule où s'appuyer un peu, et que les jours se dérobent encore sous vos pas.

Ca va aller, c'est pas si grave. Parce que c'est toujours ce qu'on me disait en me caressant les cheveux, petite, et même si le monde s'était écroulé, j'y croyais et ça allait mieux. Parce qu'on me le dit plus aujourd'hui, quand les étoiles explosent les unes après les autres, et que ça me manque tellement. Alors même. T'en fais pas, c'est rien.

Je pense à toi. Et j'te soutiens, même si ça change rien.


  ciorale
ciorale
17-12-06
à 17:27

Re:

C'est fatiguant. Oui. Mais là, il ne reste plus que quatre petits jours. Même s'ils vont être embouteillés de grève. J'ai enfin fait mon sapin et tout clignote autour de moi. Cà fait passer le sourire du bon côté. Et puis, des épaules, j'en ai d'autres. Malgré tout. On a su me dire que ce n'était pas moi qui déconnait. Et çà a fait du bien.

Merci. çà va aller. Ca ira mieux.
C'est toujours bon à entendre.

Cà change beaucoup malgré tout. Parce que çà fait du bien de voir des gens autour de soi. Bonne soirée. Bonne fin de week-end.



  ryne
ryne
21-12-06
à 20:21

Je crois que c'est ce que j'ai aimé en premier sur joueb, le parallele entre les evenements d'une vie dont je ne connais rien avec la mienne.

Pour toi c'est surement bien plus dure parce que d'abord tu es en colère et en plus tu es confrontée à elle si souvent. Et puis surtout les raisons de tout ça sont d'après toi mysterieuse.

Pour ma part, avec Caille ça s'est fait doucement, au fil du temps et sans s'en rendre vraiment compte on a changé, et aujourd'hui on ne se connait plus C'est comme une amitié à laquelle il a fallu qu'on accepte de dire a revoir sans raison alors qu'elle était partie depuis longtemps, juste parce que c'est c'est comme ça et pas autrement.

On a essayé, je crois, de se réapprendre, mais certaines de ces amitiés speciales, qui arrivent pile au bon moment, s'en vont une fois que le moment est finit. Ca fait comme un vide enorme. Comme le jour où on se rend compte qu'on est plus un enfant.

Bref, je raconte toujours ma vie plutôt que d'en venir là où j'allais au depart. Je pense que tu devrais lui demander de dire les choses comme elles sont, que les non-dits ne servent à rien, pour personne. Et puis surout je pense qu'après six ans, vous valez mieux que ça.


  passionnee-par-les-reves
passionnee-par-les-reves
24-12-06
à 15:41

Il paraît qu'on est le 24, et tu n'as pas écrit depuis. Je ne sais pas qui elle est. Mais te dire simplement que c'est peut-être la pèriode, les amitiés qui se barrent avec l'automne. Je pense à lui en te lisant, et ce n'est pas agréable. Devoir reprocher des choses à des personnes qu'on aime, ou qu'on aimait tout au moins.
Souris Ciorale, rien que pour les cadeaux à venir.

  ciorale
ciorale
24-12-06
à 16:18

Re:

Sourires de te retrouver là.
Il paraît qu'on est le 24 et que ce soir c'est Noël. Mais tout est arrivé trop vite. J'ai pas vu 2006 passer.
Déjà l'année dernière je la sentais s'étirer encore et encore cette amitié. Elle tenait bon. Parce que je ne voulais pas qu'elle rompe. Mais maintenant, j'en ai assez. Alors, on se dira bonjour. On se dira bonsoir. Et voilà.
Tu sais toi que je ne la donne qu'une fois mon amitié et la confiance qui va avec. Je la laisse derrière moi. Et je sais qu'à côté, il y a toutes les autres qui ne font que se renforcer.
Tant pis. Mais. Les larmes ont digéré ma déception. :)
J't'embrasse.
Et moi aussi, j'attends tes mots...



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