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*Where dreams have no End*

Quelque chose d'autrefois

On a tous un banc, un arbre ou une rue
Où l'on a bercé nos rêves

C'était le grand arbre dans le jardin de mes grands-parents. Cet arbre aux multiples facettes. Notre lieu de réunion. C'était toujours là que les histoires prenaient forme. Et puis, il y avait ces quatre lilas qui formaient notre prison mauve. Ma cousine et moi. C'était notre palais de princesses.

On a tous un banc, un arbre ou une rue
Une enfance trop brève

C'est cette rue que j'ai arpentée de la maternelle au Cm2. C'est l'école primaire et la cour de récré. C'est apprendre à écrire son nom et à compter. Les départements français et la date de la révolution française. C'était mes classes. Et l'été dans le pré. Où on pouvait s'inventer des maisons. Où l'on jouait à rire et respirer le bonheur. Où l'on ne se doutait pas qu'un jour on grandirait trop vite. Où l'on voulait déjà être grand. Et où nos rêves prenaient des proportions impressionnantes.

Un jour ou l'autre il faut partir
Pour se construire un avenir, un avenir

Marcher droit devant soi. Choisir dans quelle direction on ira. Le panneau Toutes directions ne suffit plus. Il faut choisir. Ne plus rester dans le vague. C'est le moment de choisir la bonne sortie d'autoroute et de prendre les petits chemins. De découvrir ce qu'on sera au coin d'un carrefour. Tomber en panne au plein milieu de nul part et devoir se débrouiller. Seule. Toute seule.

Et c'est l'inoubliable instant
Où l'on rend ses habits d'enfant, d'enfant

On oublie les tenues d'indien faites dans les chemises de papi. On oublie les robes de princesse faites avec de vieux draps. Les cabanes improvisées avec une table, deux chaises et une couverture sont rangées dans l'album photo. On rêve de ce que sera chez nous. Quand on y sera. Où on sera. Qui on invitera pour pendre la crémaillère... Seule ou à deux...

Chacun s'envole rempli d'espoir
Sur le chemin qu'il s'est choisi, qu'il s'est choisi

Les rencontres se font plus espacées. L'air rempli nos soirées passées ensemble. On s'effleure et on sourit. On savoure les moments passés ensemble, comme avant. Parce qu'on ignore encore quand sera la prochaine fois.

Vers la richesse ou vers la gloire
Pourtant quel que soit notre but, notre but

Quel que soit l'endroit où on arrivera. Peu importe si c'est à 2 ou 5000kms. Peu importe si tu y arriveras seule ou non. Il y a qu'il y aura toujours quelqu'un pour t'accueillir, pour venir te chercher à l'aéroport ou pour t'inviter à prendre un café un samedi après-midi. Même si tu détestes le café.

On a tous un banc, un arbre ou une rue
Où l'on a bercé nos rêves

C'est l'arrêt de car le matin. Toujours. C'est les gens dont on ne connaît pas le nom. C'est les collégiens. Comme nous. C’est les lycéens. Comme nous. C'est les étudiants. Comme nous. C'est les travailleurs. Pas encore. C'est cet arrêt de car qui m'a vu défilé. C'est cet arrêt de car qui a rapetissé au fur et à mesure que je grandissais. C'est cette peur de rater le car qui a totalement disparu aujourd'hui. Parce que, tant pis... j'aurais le prochain.

On a tous un banc, un arbre ou une rue
Une enfance trop brève

C'est six mois qui ont passé vite. Et on voit que le temps passe lorsqu'on a un bébé dans les bras. On remarque qu'un jour c'est beaucoup quand il vous dit non de la tête quand vous lui dites: "Noooooooooooon!" Et qu'il vous fait un sourire en coin qui vous fait fondre. C'est quand, à ce baby-sitting, cette petite fille vous dit que quand elle sera grande elle se mariera avec untel. Et toi tu souris. Tu demandes qui est-ce. Et tu souris. Parce que bientôt, son petit cœur réalisera que c'est pas tout à fait simple.

Chacun dans son coin d'horizon
Ne défend que de ses ambitions, ses ambitions

C'est la toile d'araignée qui s'étiole. Même si le fil est résistant. On grandit. Nos rêves sont toujours là. Ils se mélangent à notre réalité. A notre tour de tendre la main. A notre tour de répondre aux questions innocentes. A mon tour de les aider à faire leur devoir. A mon tour de leur montrer le monde autour. A mon tour de faire l'intermédiaire entre eux et les grands. Et j'adore faire cet entre-deux.

Même si nous ne partageons rien
Que nous reste-t-il en commun, en commun ?

Il nous restera toujours cet endroit qu'est l'enfance. Qu'elle ait été bonne ou mauvaise. Il y aura toujours ces moments-là. Ces moments de gagné sur le monde. Ces moments gagnés sur le temps.

Soufflé par Ciorale, à 18:45 quelque part "Pensive Pensine".

Douceurs

  passionnee-par-les-reves
passionnee-par-les-reves
09-04-06
à 19:29

Et aujourd'hui j'ai même entendu un grand dire que le temps passait vite. Alors t'imagine que si eux le remarque, nous... ce que ça doit être... Mais moi l'intermédiaire je crois que j'ai du mal, même si je le fais quand même. Elle était joliment habillée cette chanson...

  ciorale
ciorale
09-04-06
à 19:49

Re:

Merci mamoiselle Lucy in the Sky! ;) mdr
C'est ce que m'a dit mon tonton il n'y a pas très longtemps. Il y a un moment dans ta vie où tu réalises qu'il y en a plus derrière toi que devant toi... ca doit être flippant... Je suis absolument pas pressée d'y être à ce moment là.




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