Ce n'est pas la pluie que je regarde tomber. Ce n'est pas de la neige non plus. Un entre-deux. Cà voltige et tourbillonne. Tout en douceur. Tout en lenteur. Comme si le temps suspend son vol.

Jeudi. Le bouton pause est enclenché. Hier, il y a eu les défilés dans les couloirs au son des djembés, des cris et du porte-voix. Il y a eu l'interruption et leurs paroles. Et je les regardais, je les écoutais, et je m'empêchais de sourire. rester sérieuse. Et le djembé qui jouait de plus en plus fort au creux de mes oreilles. Mais Maupassant retenait mes pas. Et les iris se projettent dans le passé.

Direction la B.U. Se poser et lire puisqu'il le faut. Tous ces mots qui entrent dans ma vie. L'amour fou qui surgit à 17 heures et j'aime parce que. Et le voyage se déroule bien puisqu'on est seulement 8. Les jours qui s'enchaînent et se ressemblent. Ou pas. Tout reste aléatoire.

Et ce matin, j'ai redécouvert Peter Pan. J'ai regardé Johnny Depp se fondre dans son personnage et répéter encore et encore et encore qu'il faut croire, très fort. Croire. Ce n'est pas le petit garçon qui est Peter Pan. c'est l'adulte, celui qui fait tout pour que ce qu'il croit devienne ce qui est. Malgré tous. C'est un homme qui travaille son imaginaire, le partage. Mais surtout, c'est un homme qui le fait naître cet imaginaire.

Les retours en train et les quais de gare. Un de mes moments préférés de la journée. Regarder les autres vivre leurs vies et les conjuguer au "et si".

Mars arrive. Mars vient...
Mars est très brillante ce soir...
Le printemps approche...