C'est comme quand on fait un gâteau avec sa maman. C'est les fous rires en croisant les doigts. Pourvu qu'on ait rien oublié. Respecter la recette. Enfin pas tout à fait. Allonger les doses parce qu'on était 8 et pas 6. Remuer la pâte et résister à l'envie de tremper son doigt dedans. Partir à la pêche à la mini coquille d'oeuf tombée dans le plat.
Surveiller le four pour qu'il ne brûle pas notre chef d'oeuvre. L'odeur de chocolat qui vient jusqu'aux narines. Même si j'ai le nez malade... Et être surprises lorsqu'on le retourne. Un gouffre dans le gâteau. Dû à quoi? Je sais pas. Peut-être une bulle d'air. Ou juste parce que c'était nous.
Même qu'il était encore fondant, non moelleux à l'intérieur. C'était bon.

Passer l'après-midi assise sur son lit et parler de tout et de rien. Surtout de rien. De ces emplois du temps mal foutus. Mais ne rien faire. Laisser le neurone en paix. Juste. En profiter. Parce que je la connais depuis toujours.

Le tour du monde moi je sais faire
Février. Mars. Avril.
Moins de trois mois maintenant.
Vivement.