Peut-être que les voies qu'on a prise ne peuvent plus se rencontrer. Ou peut-être pas. Peut-être plus tard. J'espère en tout cas. Parce qu'on évolue, on change en faisant face à ce qui vient. Des événements trop différents qui font que...

La vie est un immense bateau
Mais pour les autres pas de hublot
Une paire de rames et d'la vaseline
La vie ça se prend en photo
C'est l'seul moyen d'arrêter l'temps
Pour qu'des générations d'idiots
Puisse dire que c'était mieux avant

Et on est tous responsables de çà. Chacun à sa façon. Et tout ces petits choses accumulés font que "le fossé s'est creusé". Profondément. Et j'ai peur de l'enjamber. J'ai le vertige.

La vie c'est la peur du pépin
La peur de l'autre la peur du vide
On aimerait sortir du chemin
Sans avoir peur de s'prendre un bide

Alors, ne partons pas fâchés mais partons quand même. Et qui sait... A plus tard? Mais çà, seul l'avenir nous le dira...

La vie c'est elle qui vous tient
Mais elle vous laisse croire le contraire
Et vous découvrez un matin
Qu'elle vous a conduit au cimetière

Mais pour l'instant, pas envie de me projeter plus loin. C'est peut-être juste çà... ou peut-être pas.

La vie c'est l'seul truc qu'on obtient
Sans jamais l'avoir demandé
La vie s'agrémente d'un destin
C'est plus facile à digérer

Et c'est triste. Moi, cette page, je voulais pas la tourner.

Mais la vie vaut l'coup d'être vécue
Alors mes amis soyons fous
Pour ne pas finir comme Jésus
Des p'tits clous des ptits clous des p'tits clous...

Et avec ces mots, c'est toutes ces images qui reviennent en tête. Et c'est dommage. Parce que pour l'instant, le encore reste entre parenthèses. Et j'aurais voulu ne pas dire au revoir à cette amitié. Ne pas avoir à écrire cela... Avoir peur de le relire. Parce que çà rendrait tout çà trop vrai. Et les larmes qui coulent le long des joues. On a tous franchis une marche... elle ne nous a pas menés au même endroit.